A l’occasion de la sortie du dernier film d’Amos Gitaï, A l’ouest du Jourdain, présenté au Festival de Cannes 2017, le Cinéma de Beaulieu a le plaisir de vous présenter le dimanche 2 juillet à 19h30 une avant première accompagnée d’une conférence de Jean-Marc Levy-Leblon et Thomas Vescovi autour du cinquantième anniversaire de l’occupation de la Cisjordanie : PALESTINE, 50 ANS D’OCCUPATION 
ET DE COLONISATION… QUEL AVENIR ?
En partenariat avec la Ligue des Droits de l’Hommme, Tous citoyens et l’Association France Palestine.
Tarifs habituels

Le film 
A L’OUEST DU JOURDAIN
Israel, 2016, 1h28, VOSTF anglais/hébreu/arage
de Amos Gitaï
Sélection officielle Quinzaine des Réalisateurs, Festival de Cannes 2017
Dans À l’ouest du Jourdain, Amos Gitai se rend à nouveau, 35 ans après Field Diary en 1982, en Cisjordanie. La série de rencontres avec des organismes de Human Rights nous montre une série d’actes de résistances fragiles qui rassemblent des activistes israéliens et palestiniens. Le film par lui-même est une recherche du chemin de la paix, une recherche de lumière au milieu d’une période sombre.

Les intervenants
JEAN-MARC LEVY-LEBLOND
Physicien et essayiste, professeur émérite de l’Université de Nice-Sophia Antipolis, il a effectué une mission en Cisjordanie et à Gaza en novembre 2016 et apportea son témoignage.
THOMAS VESCOVI
Enseignant dans le secondaire et chercheur en histoire contemporaine, il est l’auteur de Bienvenue en Palestine (Kairos, 2014) et La Mémoire de la Nakba en Israël (L’Harmattan, 2015). Il collabore à l’AURDIP (Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine) et à divers médias (L’Orient le jour, Middle East Eye, The Maghreb and Orient Courrier…).

En savoir plus sur le cinéaste
AMOS GITAÏ
Etudiant en architecture, Amos Gitaï participe, en 1973, à la Guerre du Kippour et manque de se faire tuer. Cet évènement traumatisant lui inspire Kippour, souvenirs de guerre (1997) et Kippour (2000).
Il travaille pour la télévision israélienne mais se voit rejeter La Maison (1981) qui sera présenté dans des festivals internationaux. En 1982, le tollé provoqué par le documentaire Journal de campagne, tourné pendant la Guerre du Liban, l’oblige à quitter Israël pour Paris, où il reste dix années de sa vie. De cet exil forcé, il puisera son inspiration pour Esther (1985) et Berlin Jérusalem (1989).
L’élection de Yitzhak Rabin en 1993 lui permet de rentrer et de travailler à nouveau dans son pays natal. Il signe de nombreux films à connotation politique. Kedma (2002), qui revient sur la création de l’Etat d’Israël, lui ouvre pour la première fois les portes de la compétition officielle au Festival de Cannes.